La cote technique relève directement de la qualité des constructions réalisées. Lors de l’évaluation technique des projets qui font l’objet d’une Inspection 360, on constitue une note moyenne sur 100 points :
- 90 % sont attribués pour la moyenne des notes techniques de chaque inspection
- 10 % sont attribués pour les pratiques d’excellence incorporées au projet (voir section 10).
À la fin de la construction, une note technique moyenne est attribuée au projet, en fonction des notes reçues lors des inspections et des pratiques d’excellence incorporées. La moyenne des notes techniques des projets compte pour 50 % de la Cote Qualité GCR. Par exemple, un projet ayant fait l’objet de deux inspections 360, pour lesquelles des notes de 75 et 73 ont été attribuées, aura une note moyenne de 74 sur 90. Ce même projet ayant aussi incorporé trois pratiques d’excellences voit donc 6 points ajoutés à sa note technique, ce qui totalisera 80 points. Ces 80 points représentent la cote technique de cet entrepreneur .
Rappelons que l’Inspection ciblée n’a pas d’impact direct sur la cote technique.
* GCR tient compte de la collaboration des entrepreneurs à corriger les non-conformité relevées en chantier ou à fournir la documentation requise (cote de collaboration). Un maximum de 10 points peut être soustrait de la cote technique totale servant à l’établissement de la Cote Qualité GCR.
Échelle de risque
Lorsqu’une Inspection 360 ou une Inspection ciblée est réalisée, des non-conformités peuvent être relevées par l’inspecteur de GCR. La correction de celles-ci est obligatoire, comme il en sera question à la section suivante. Ces non-conformités et les avis préventifs sont consignés dans un rapport d’inspection qui est remis à l’entrepreneur dans un délai de trois jours ouvrables. Nous vous présentons dans cette section les types d’observations qui peuvent vous être soulignées dans un rapport .
Avis préventif
Lors d’une inspection en chantier — et suivant des discussions avec l’entrepreneur, son représentant ou même avec un sous-traitant —, il se peut que certains éléments ne soient pas encore exécutés, mais pour lesquels une déficience est anticipée. Après avoir guidé l’entrepreneur vers des méthodes conformes, par mesure préventive et afin de s’assurer que les travaux seront exécutés de façon appropriée, on relèvera ces éléments au rapport d’inspection avec la mention : « d’ici la fin de la construction, veuillez… »
Lorsqu’un point soulevé concerne le concepteur du projet, il sera également associé à ce niveau afin de lui permettre de revoir les plans, de trouver une solution corrective ou de rechange, ou de faire valoir les facteurs expliquant le choix du concept.
Un suivi sera effectué pour chaque observation associée à ce niveau. Lorsque les travaux ou les réponses attendues sont inadéquats, des points peuvent être retirés en fonction de l’échelle de risque associé à l’élément en question (niveaux 3, 4 ou 5).
→ Consulter l’organigramme expliquant la gestion des avis préventifs par l’inspecteur.
Risque faible
Lors d’une inspection en chantier, si des non-conformités sont observées en fonction d’un règlement, du Code en vigueur, d’une norme, ou d’un manquement aux règles de l’art, et que celles-ci correspondent aux critères d’analyse de risque A ou B, elles sont associées au niveau 3.
Risque moyen
Lors d’une inspection en chantier, si des non-conformités sont observées en fonction d’un règlement, du Code en vigueur, d’une norme, ou d’un manquement aux règles de l’art, et que celles-ci correspondent aux critères d’analyse de risque A et B, elles sont associées au niveau 4.
Risque élevé
Lors d’une inspection en chantier, si des non-conformités sont observées en fonction d’un règlement, du Code en vigueur, d’une norme, ou d’un manquement aux règles de l’art, et que celles-ci correspondent à l’un des critères d’analyse de risque C, elles sont automatiquement associées au niveau 5.
Critères d’analyse de risque
Dans un rapport d’inspection, les observations qui sont associées aux niveaux 3, 4 ou 5 le sont de façon automatisée et en fonction des critères suivants :
A – Impacts potentiels sur le consommateur
- L’élément soulevé a un potentiel de réclamation ;
- La valeur de l’ouvrage est inférieure à son coût ;
- L’élément soulevé pourrait provoquer une dégradation susceptible d’engendrer un risque pour la santé, si la situation n’est pas adressée ;
- La durabilité du bâtiment pourrait être affectée.
B – Coûts potentiels de la mise aux normes ou implication
- Les coûts engendrés par la situation ou pour une mise aux normes sont déraisonnables ;
- Les travaux seront complexes et forceront des solutions de rechange difficiles.
C – Risques potentiels liés à la sécurité (utilisation/structure/incendie)
- Il y a une probabilité qu’une personne soit exposée à un risque inacceptable de blessures ou de maladies causées par un accident, un incendie ou des problèmes d’étanchéité ou de performance du bâtiment ;
- Il y a un risque inacceptable de dommages ou de privation de jouissance en raison d’une défaillance structurale ou d’un problème d’étanchéité/ performance du bâtiment.
→ Consulter le tableau de méthodologie de la cote technique.
Cote technique AA
L’entrepreneur, désirant maintenir ou obtenir une cote technique AA, doit répondre à ces trois critères :
- Être en mesure de démontrer l’application d’au moins une pratique d’excellence par projet inspecté ;
- Obtenir une moyenne d’au moins 91 points dans ses rapports d’inspection ;
- Ne pas avoir perdu de point dans sa cote de collaboration.
Cote Qualité GCR
Chaque entrepreneur accrédité auprès de GCR se voit attribuer une Cote Qualité GCR. Cette cote est évaluée selon des ratios financiers, la satisfaction de la clientèle et la qualité des bâtiments construits. Les entrepreneurs qui n’ont pas encore eu d’évaluation technique sont temporairement cotés N (non cotés).
L’attribution d’une Cote Qualité GCR permet d’assurer une gestion du risque équitable pour tous les entrepreneurs accrédités
→ Consulter le tableau de classification des entrepreneurs