Quantcast
Retour Chronique d'un acheteur averti

L’amour rend aveugle!

Nicole, une jeune professionnelle œuvrant dans la finance, a toujours rêvé d’avoir son chez-soi bien à elle. Mais un pépin croisera sa route dans son projet de devenir propriétaire, un pépin qui lui coûtera beaucoup d’argent. Ce qui est dommage, c’est que Nicole aurait pu éviter cette situation si elle avait pris ses précautions et n’avait pas agi sous le coup de l’émotion.

Dans son quartier, à quelques rues de son appartement, Nicole découvre qu’un petit projet de développement résidentiel est en cours de construction (maisons neuves). Ça tombe bien, elle ne veut pas devoir faire de rénos : ce qu’elle veut, c’est du neuf. Elle prend alors rendez-vous avec l’entrepreneur du projet, un certain Ricardo, afin d’en savoir plus.

C’est ça que je veux… et rien d’autre!

Lors de la rencontre, Ricardo présente à Nicole divers projets grâce à un logiciel 3D très réaliste. Parmi ceux-ci, Nicole tombe littéralement sous le charme : comptoir de cuisine en quartz avec des armoires en bois massif d’érable, plancher de bois franc huilé au salon, la salle de bain avec un lavabo de style européen haut de gamme, une douche à l’italienne et un bain sur pied classique, beaucoup de luminosité dans toutes les pièces. Son choix est fait!

Nicole discute du prix demandé avec Ricardo et prend rendez-vous pour signer le contrat de vente. Ricardo lui indique aussi qu’il aurait besoin qu’elle lui verse un montant en acompte de 100 000 $ pour l’achat de la maison neuve. Nicole croit que le montant est un peu élevé, mais Ricardo la rassure en lui mentionnant que son projet est solide et que ce montant est exigé pour tous ses projets. Il l’informe que cette pratique est parfaitement légale et monnaie courante dans l’industrie.

Ne voulant pas laisser la place à quelqu’un d’autre, Nicole signe alors le contrat de vente et s’empresse de faire parvenir le montant exigé en acompte. De toute façon, Nicole est tout de même aisée financièrement et a accumulé des sommes suffisantes afin de pouvoir acheter la propriété de ses rêves.

Un coup de foudre… qui lui coûtera cher

Quelque temps plus tard, elle apprend en consultant les nouvelles que l’entreprise de Ricardo a fait faillite. Elle tente alors de communiquer avec ce dernier, mais « il n’y a plus d’abonné au numéro que vous avez composé ». Pourra-t-elle ravoir ses 100 000 $? Elle communique avec Garantie de construction résidentielle (GCR), car elle s’était assurée que Ricardo était accrédité et que son projet était enregistré auprès de GCR, et ce, en consultant le répertoire des entreprises accréditées.

Elle ouvre un dossier de réclamation afin d’obtenir le remboursement de l’acompte qu’elle avait versé à Ricardo. Après que Nicole ait suivi toutes les étapes du processus de réclamation, le conciliateur de GCR rend une décision dans laquelle il reconnaît que l’acompte devra être remboursé, mais il est contraint de le limiter à 50 000 $. Mais pourquoi ? Parce que le montant maximal de protection pour les acomptes est fixé à 50 000 $ par la réglementation. Nicole perd donc la moitié du montant qu’elle a donné à Ricardo qui, lui, a déclaré faillite. Avoir su… En effet, GCR recommande toujours aux consommateurs qui désirent donner un acompte de ne pas dépasser 50 000 $, afin que des gens ne se trouvent pas dans une situation similaire à celle de Nicole.

Le répertoire des entreprises accréditées

Pour en savoir plus sur l’entrepreneur qui construira votre propriété, nous vous invitons à consulter notre répertoire des entreprises accréditées. Vous pourrez notamment savoir si votre entrepreneur est accrédité et si votre projet est enregistré auprès de GCR. Vous y trouverez également d’autres renseignements pertinents.

Pour en savoir plus sur les erreurs que vous devez évitez, visionnez cette vidéo :

@ Copyright 2024 - Garantie Construction Résidentielle Paramètres de témoins